Après un mois de septembre compliqué pour les banques et plus généralement pour le marché crédit immobilier, les banques vont devoir rapidement mettre en œuvre une stratégie efficace pour continuer à faire leur métier de prêteur d’argent !

D’un côté, les banques doivent prêter de l’argent pour vivre ;

D’un autre côté, entre les restrictions imposées par le HCSF, la conjoncture économique dégradée qui fait craindre le pire pour les capacités de remboursement des emprunteurs si demain le chômage devait augmenter, les banques sont frileuses et se doivent d’être d’une extrême prudence lors de l’analyse des dossiers des candidats emprunteurs.

Ainsi, plus que jamais, votre priorité doit être de « rassurer » le banquier sur votre bonne santé financière et sur la qualité de votre profil client. Vous devez montrer à votre banquier que vous aurez bien évidemment les moyens de rembourser votre crédit immobilier (car vous êtes un emprunteur dont les revenus sont stables et sérieux), mais aussi que vous allez lui faire gagner plein d’argent avec les services que vous allez lui acheter à l’avenir.

Pour les profils emprunteurs les plus fragiles, la négociation de votre crédit immobilier n’est peut-être plus le plus important ; Si votre taux d’endettement est proche de 33% que votre apport personnel inférieur à 20% et que vous travailliez dans le secteur du tourisme, de l’événementiel ou encore l’hôtellerie/restauration, vous allez devoir vous battre pour obtenir un accord de financement.

À l’opposé, les meilleurs dossiers emprunteurs (revenus stables et garantis), avec apport personnel et taux d’endettement inférieur à 33% n’auront aucune difficulté à trouver un financement à des taux d’un niveau incroyablement faible !

Le recours au courtier en crédit immobilier pourrait être une solution pour trouver la banque qui vous accordera un financement, mais ce pourra aussi être un boulet tant les marges des banquiers se réduisent lorsqu’il faut en sus rémunérer un. La rémunération que la banque doit verser à votre courtier pour l’apport de votre dossier, c’est une marge de négociation en moins pour faire baisser le taux de votre crédit immobilier. En revanche, s’il n’y a plus beaucoup à gagner sur la négociation du taux du crédit immobilier, la négociation de l’assurance emprunteur reste un passage obligatoire pour tous